C'est un texte immensément personnel et intime que je vous livre aujourd'hui...
Tu es la sève qui coule dans mes veines, l'envie vaine d'écrire un bout de soi-même.
Je t'ai tout contre moi, petit bout de vie fragile. Je te serre fort car trop longtemps, j'ai attendu ce moment. Tu es là, enfin. Tu ne ressembles pas à grand chose, mais pour moi, tu es déjà beaucoup. Tu viens de l'amour, tu viens du bonheur. Tu ne sais presque rien hormis que je t'aime. Que nous t'aimons. Tu es un être à part entière. Tu es si petit, et tu prends déjà de la place. Dans mon cœur, dans nos cœurs. Je veux te voir grandir, courir, sourire. Je veux que tu sois heureux. Je veux que tu trouves ta place. Je veux que tu m'aimes, toi aussi.
Tu es la sève qui coule dans mes veines, l'envie vaine d'écrire un bout de soi-même.
C'est drôle, tu lui ressembles. Le même regard, la même lumière dans les yeux. Tu es si beau, et tu ne t'en rends même pas compte. T'observer est un vrai plaisir, t'observer me rend heureuse. Lui aussi est heureux même s'il ne le dit pas. Il ne te dira pas beaucoup de choses, tu sais. Il est comme ça, fier et silencieux. Mais il t'apprendra beaucoup de choses. Je n'ai pas peur, je n'ai pas peur.
Tu es la sève qui coule dans mes veines, l'envie vaine d'écrire un bout de soi-même.
Il m'avait souri pour m'offrir un cadeau. Il m'avait regardée longuement pour me montrer ses sentiments. Et puis, il m'a promis. Tout. Il m'a dit que rien ne l'arrêterait, qu'il serait toujours là. Il m'a embrassée, et c'en était fini de moi et de mes peurs. Tu sais, tu as de la chance, mon petit, de l'avoir pour père...Comme j'ai de la chance de l'avoir. Comme j'ai la chance d'enfin te connaître.
_________________ Et puis d'abord, tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.
C'est de l'autre côté de la vie. Céline
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